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(c'est ici qu'on poste)

Par chance, tous les personnages se retrouvent au même moment sur le même nuage. C'est une "journée" tout à fait normale au Paradis, à l'exception près que vous avez l'impression de voir un truc gris devant le Soleil.

Thomas

Il venait de sortir de la salle, ses yeux marron tel le caca, son sweat bleu marine et sa clé à molette dans la poche.

"Votre ingénieur vient d'arriver, sei... Attendez, c'est quoi cette merde devant le soleil?"

Spaghetto

Il se trouvait sur le même nuage que Thomas, en regardant l'horizon.

"Ma, ça doit êtré ma livraison dé tomates. Jé lés attends dépouis oune semaine"

Nahiossi

Quant à lui, il était sur le même nuage et il... Dormait... En même temps y'avait pas de proies à chasser ou à bouffer, ni d'autres colosses à affronter jusqu'à la mort pour survivre. Du coup, Nahiossi passait le plus clair de son temps à dormir au paradis.

Il ouvrit alors un oeil et vit que le soleil était caché par un truc gris. Il bailla puis dressa la tête pour mieux regarder.

"Pour une fois que ça change un peu par ici..."

Rai

Il se mit en position face au Soleil, prêt à dégainer à tout moment.
Au bout d'un certain temps, voyant que le Soleil ne bouge pas, il sauta sur un nuage doré un peu en dessous et pointa son épée devant lui.
"EN AVANT"
Le nuage recula d'un coup, bousculant Spaghetto et Thomas puis fut interrompu d'un coup sec par Nahiossi.

Thomas

Se prenant un nuage, il tomba en avant dans... le nuage.
Il ressentit comme une frustration, mais gardait son sentiment de bonheur, mais était aussi plutôt intrigué par ce truc gris. Il n'avait aucune idée de ce que c'était et préférait attendre.

Spaghetto

En se faisant bousculer il tomba sur Thomas, qui était derrière lui. Il se releva en se tenant à l'humain sans aucune forme de respect, puis s'adressa à Rai.

"Hé, régarde oun peu où tou vas !"

Nahiossi

Le grand dinosaure carnivore baissa la tête vers le nuage qui lui était rentré dedans. On aurait pu s'attendre à ce qu'il réagisse agressivement et qu'il tente de bouffer le nuage... Mais non. Il le regarda juste quelques secondes et détourna le regard, ignorant tout bonnement et simplement ce qui venait d'entrer en contact avec lui. Après tous, les nuages... Un de plus, un de moins... C'était pas ça qui allait le surprendre.

Il observa alors Rai, d'un air un peu perplexe, sans lui adresser autre chose qu'un regard las et désintéressé avant de l'ignorer lui aussi.

Rai

Le nuage doré s'était accroché au nuage sur lequel les personnages sont. Rai tenta de le retirer plusieurs fois, sans succès.
Il décida alors de mettre les pieds sur le nuage doré, pour piloter : "EN AVANT"
Tout le nuage partit en arrière brusquement, puis s'arrêta net, comme s'il avait calé.
"..."
Il se mit dos au Soleil et pointa son épée dans le vide. Le nuage partit cette fois à toute vitesse vers le Soleil.

En allant dans cette direction, vous voyez (tous sauf Rai qui regarde dans la mauvaise direction) que le truc gris semble être un nuage d'orage. C'est la première fois que vous voyez ça, pourtant vous êtes là depuis une éternité. Et Rai continue à foncer dedans comme un abruti.

Spaghetto

Spaghetto regardait le nuage gris.

"Ma... c'ést pas ma livraison dé tomate ça!"

Il se rendit alors compte qu'ils se dirigeaient à toute vitesse vers le nuage en question.

"Ca né sent pas bon ça, pas bon dou tout !"

Il se précipita vers Rai.

"Tou devré faire démi-tour tout dé souite !"

Thomas

"Ouais heu... Je suis pas un pro de la météorologie, mais je crois que c'est vraiment pas une bonne idée d'être à poil dans un nuage comme ça..."

Il fit une pause où il réfléchit un peu.

"Quoi que, on est complètement invulnérables ici, alors pourquoi pas..."

Nahiossi

En observant avec attention, il remarqua que c'était un nuage d'orage qui filait droit sur Rai. Bien que ce nuage le surprit et lui fit légèrement froid dans le dos, le théropode se rappela qu'ils étaient intouchables au paradis.

"Au pire il va juste le sentir un peu passer..."

Mais il réfléchit alors... C'était la toute première fois que ça arrivait. Si ça se trouve... Ces éclairs pourraient outrepasser l'invulnérabilité apparente de nos protagonistes. Enfin ce n'est là qu'une humble supposition.

Il s'adressa alors à Rai, utilisant son terrifiant rugissement dinosaurien pour amplifier sa voix.

"TIRE-TOI !!!!!"

Rai

Le rugissement le fait sursauter. Il se retourne et observe le nuage d'orage avec un air idiot, ce qui a pour effet de repartir dans l'autre sens.
"C'est nouveau ça"

Paradis

Étant assez proches, vous remarquez que ce nuage d'orage s'agrandit. Et il s'agrandit même de plus en plus vite.
Pour l'instant votre nuage va plus vite que la vitesse d'agrandissement, mais ça risque de changer d'ici quelque minutes.

Une partie du ciel commence à s'assombrir et des vents particulièrement forts secouent le Paradis.
Les habitants commencent légèrement à paniquer, même si certains foncent dans l'orage comme des samouraïs.

Spaghetto

"Mama mia ! Ma qu'ést ce qu'il sé passe ?"

Le vent allait emporter sa toque mais il réussit à l'agripper à temps.

"Tou peux pas aller plous vite ? Lé nouage, il grossit !"

Thomas

"Ouais alors ça par contre c'est vraiment pas normal, même ici."

Il s'accrochait au nuage, essayant de rester stable malgré la vitesse et les vents.

Scénario

Le nuage finit par devenir une sorte d'énorme tempête, recouvrant rapidement une grande partie du Paradis. Le Soleil disparu du ciel, qui était maintenant complètement gris.

Au moment où la tempête vous rattrape, le nuage (celui qui sert de moyen de transport) disparaît de sous vos pieds, aspiré par la tempête. Vous ne voyez absolument rien pendant un moment (étant en plein dans un nuage gris) et vous êtes secoués par les vents dans tous les sens.

Finalement vous vous retrouvez tous, avec d'autre habitants du Paradis, dans ce qui semble être le cœur de la tempête : un gigantesque tunnel en nuage gris qui tourne sur lui-même (un tourbillon quoi), avec des vents qui vous aspirent vers le fond. On y voit comme en plein jour grâce aux éclairs internes de la tempête (ces éclairs vous traversent quelquefois mais sans faire de dégâts).

Vous remarquez aussi des débris, suggérant que la Cité des Nuages a été engloutie aussi. Certains habitants paniquent pendant qu'ils sont entraînés par le vent, d'autres font des figures aériennes, et d'autres tentent d'aller contre le vent en sautant de débris en débris, sans grand succès.

Au bout de quelque virages (le tourbillon ne faisant pas une ligne droite parfaite), les 4 personnages se croisent dans les airs, proches de ce qui semble être un bout du restaurant de Spaghetto. D'ici vous pouvez apercevoir le "fond", une zone très sombre, comme un trou noir.

Rai

Il s'accroche au restaurant et essaye de voir ce qu'il y a à l'intérieur.
"Ce serait pas les couleurs du..."
"Portugal ?"

Nahiossi

Se faisant entrainer par la tempête sans pouvoir y faire quoi que ce soit, le dinosaure essaya de garder son calme du mieux qu'il pouvait. Les éclairs semblèrent l'inquiéter mais comme il ne ressentit rien, il finit par se ressaisir. Il essaya de "nager" à contrecourant pour se sortir de là, mais rien n'y faisait.

Alors qu'il croisa Rai, Thomas et Spaghetto, l'acrocanthosaure s'accrocha tant bien que mal au bout de restaurant de ce dernier, en utilisant ses courtes pattes antérieures munies de griffes acérées. Il tourna la tête vers la zone sombre et eut l'air soucieux.

"Je la sens mal cette histoire..."

Spaghetto

"Ma ça né va pas !"

Il se tenait à un débris de son propre restaurant et, tout en s'agrippant de toutes ses forces, se déplaça le long de celui-ci, jusqu'à atteindre Rai. Il lui mit ensuite une baffe de daron.

"Comment oses-tou confondré lé drapeau dé l'ITALIA avec célui dou... beh, dou portougal ?"

Il regarda ensuite ce qu'il restait de son restaurant, d'un air triste, même si au fond il ressentait toujours de la joie.

"Mon précieux restaurant... Tou ést cé qué jé dé plou cher... "

Tout en s'agrippant avec ses mains, il mit les jambes autour du morceau de mur où il se trouvait, comme pour lui faire un câlin.

Pavé

Rai lâche prise en voulant dégainer son épée, ce qui fait qu'il est le premier à tomber dans le trou noir. Il est rapidement rejoint par les 3 autres, et par le restaurant. Plus les personnages se rapprochent du trou noir, plus ils ont l'impression qu'il aspire même le temps et la réalité. Au moment de le traverser, ils perdent connaissance.

Chacun des 4 personnages a l'impression de parcourir (individuellement) un désert de cendres, qui s'étend à perte de vue sous un ciel gris. Ils sont parfaitement lucides donc ça n'a pas l'air d'être un rêve, mais en même temps aucun ne se rappelle être arrivé là.
Au bout d'un moment ils remarquent une sorte de rocher noir avec une forme bizarre, ils s'en rapprochent et...

"Enchanté, je suis Ninjinutile"
"Cet endroit est en dehors de l'espace et du temps, quelque part entre le rêve et la réalité"
"On pourrait même dire entre l'Enfer et le Paradis"
"Tu es déjà venu ici plusieurs fois mais..."

Ninjinutile continue son monologue mais vous perdez connaissance.

Les 4 personnages se réveillent plus tard à New Donk City, en haut du "New Donk City Hall" (c'est le nom du gratte-ciel). Ils se souviennent tous de ce qui vient de leur arriver.
Comme ils ne sont plus au Paradis, ils n'ont plus le sentiment de bonheur permanent, et beaucoup d'émotions négatives refont surface, notamment l'envie de détruire ce monde moche et pollué, peuplé d'humains difformes qui font des bruits insupportables.

Rai se penche par dessus une barrière pour voir la ville, mais glisse par dessus et tombe. Il s'écrase en plein milieu de la place principale, laissant quelque fissures par terre, puis se relève tranquillement avec un léger engourdissement.
"J'imagine qu'on peut pas mourir 2 fois"

Thomas

Tout lui revint. Sa frustration de voir autant de gens plus grands que lui, mais aussi une certaine satisfaction de revenir dans un monde habillé de technologie avec une logique qui fait à peu près sens. Il sentait quand même qu'il voulait retourner chez lui.

"Bon bah génial, on est là. Quelqu'un a écouté l'espèce d'ourson noir dans le trou? Il avait l'air de dire des trucs utiles."

Spaghetto

Il regardait par dessus la barrière.

"Ma... ma... "

"MA NO ! MA CHÉ ! MA C'ÉST PAS VRAI ! TOUT MÉ PAS CA !"

Il serra les poings.

"On sé trouve dans cétte ville dé la honte. Lés gens ici n'ont aucun sens dé la couisine, ils mangent n'importé quoi, ma lé pire c'ést qu'ils ont osé modifier dés récettes italiennes n'importe comment !"

Il s'agenouilla par terre et leva les bras au ciel.

"Jé veux pas réster ici, fétes moi révénir là-haut !"

Ce qu'il se passait actuellement le chamboulait tellement qu'il avait complètement oublié (pour le moment du moins) ce qui venait de se passer, avec Ninjinutile et le désert.

Nahiossi

Après tout ce bordel qui l'avait laissé désorienté, Nahiossi revint à lui, au sommet d'un gratte-ciel. Il était perturbé et épouvanté par le paysage qui était totalement différent de ce qu'il connaissait. Le vacarme environnant qui résonnait en contrebas lui tapait sur les nerfs, et il se mit alors à férocement grogner en observant les environs.

À peine eut-il fait un pas qu'il passa par dessus la rambarde et qu'il s'écrasa avec fracas sur la place principale, causant un cratère. Un dinosaure de 6 tonnes qui tombe d'aussi haut, en même temps...

Mais, par surprise, il n'avait pas eu trop mal ; il était un peu engourdi lui aussi. Il se redressa alors et vit tous les humains, qui étaient tétanisés en le voyant. Bon, il était un peu plus petit, un peu moins lourd et plus frêle qu'un tyrannosaure mais tout de même...

Exaspéré et énervé en voyant toutes ces créatures bipèdes et en entendant les sons ulcérants de la ville, l'acrocanthosaure orange rugit à plein volume... Ce qui créa un mouvement de panique générale parmi les humains.

Rai

Dans la panique générale, quelque policiers tenaient en joue Rai et Nahiossi pendant que les civils courraient dans tous les sens.

Rai (à Nahiossi) : je gère la situation
Il dégaina son épée et se mit à l'agiter en l'air d'une manière ridicule, en se dirigeant vers les policiers. Il se prit une balle dans le bras, qui ne lui fit pas grand chose.
Voyant que Rai a un style de combat... original, mais surtout inoffensif, les policiers se concentrèrent sur Nahiossi, lui tirant plusieurs fois dessus.
Pendant ce temps d'autres voitures de police arrivaient.

(précision hors rp pour vos prochains posts : vos persos s'en sont pas rendus compte au Paradis, mais ils sont extrêmement résistants : les balles, les couteaux, les aiguilles, ... ne peuvent pas traverser leur peau)

Thomas

Voyant ses compagnons sauter et se prendre des balles et tout ça, il se rendit compte que leur invincibilité était toujours là. Malgré tout, il décida de descendre du bâtiment de manière prudente, plutôt que sauter comme un demeuré.

Il arriva finalement en bas et observait les forces de police tenter d'exploser les arrivants du paradis.
Thomas avait au moins l'avantage de se fondre à peu près correctement dans ce monde.

Nahiossi

Les sirènes de police, ajoutées aux bruits ambiants de la ville, l'irritaient encore plus. De son vivant, il n'avait jamais connu autant de bruit simultanément. Les dinosaures rugissaient et poussaient parfois des cris portant jusqu'à loin, mais uniquement pour effrayer un ennemi, pour localiser un congénère ou donner l'alerte en cas de danger. Ils ne beuglaient pas en permanence. Même le bruit des pas d'un sauroposéidon de 18 mètres de haut et de 60 tonnes étaient largement plus agréables à écouter pour Nahiossi. Et puis il n'y avait pas que le bruit : la pollution dans l'air lui montait à la tête, ce qui le rendit complètement marteau.

Les balles ricochèrent sur ses écailles, le piquant légèrement. Ainsi, il gratta le sol de sa patte arrière droite, suggérant une charge imminente. Après avoir émit un grondement empli de fureur, il s'adressa à Rai, qui lui dit qu'il gérait la situation.

"J'en ai plus rien à foutre... ILS COMMENCENT À M'EMMERDER !!!!!!"

Nahiossi chargea alors les policiers en rugissant, balayant alors ceux qui se trouvaient sur sa trajectoire. Il ne mordait pas encore, et se contentait de violents coups de crâne pour envoyer voler les humains qui tentaient désésperément de l'abattre.